Questions fréquemment posées

Cette rubrique représente un résumé de quelques questions fréquemment posées. Elle n’a pas de valeur officielle. En cas de litiges, AMMA se basera systématiquement sur les Conditions Générales et les Conditions Particulières mentionnés sur la police.

Gestion des risques médicaux

 AMMA est le seul assureur en Belgique qui assure les préjudices suivant le système du “fait générateur”. Cela veut dire que vous êtes assuré pour les dommages causés à des tiers à la suite de prestations que vous avez effectuées pendant la durée d’application de votre contrat d’assurance, même si ces dommages surviennent après son expiration. Prenez la peine de bien vous informer !
 

Un incident (appelé event en langage international) est un événement non intentionnel pouvant entraîner un risque de dommage au patient, qui a causé ou aurait pu causer un dommage au patient, ou le pourrait (encore).

Un quasi-incident (appelé near miss en langage international) est un  événement non intentionnel pouvant entraîner un risque de dommage au patient, qui n’a pas causé de dommage au patient, n'aurait pas pu causer de dommage au patient ou ne le pourrait pas (encore) parce que les conséquences de cet événement ont été découvertes à temps. En d'autres termes : le patient n'a jamais été touché par le risque de dommage.

L'utilisation du terme incident avec le patient est généralement entourée d'incertitude.

Si un quasi-incident s'est produit, sans avoir dans ce cas concret provoqué, ou risqué de provoquer, des dommages au patient, il n'est pas nécessaire de fournir des informations à ce sujet. Cela préoccuperait inutilement le patient. Le cas échéant, un tel événement (near miss) doit cependant être analysé, signalé et discuté en interne, si vous travaillez au sein d'une institution de soins. Toutes les leçons de cet événement pourront, de cette manière, être tirées, de sorte à éviter qu'il ne se reproduise et à éliminer tout risque de dommage pour les patients.

Dans le cas contraire, l'événement est considéré comme un incident qui a effectivement provoqué, ou risque de provoquer, des dommages au patient. Ce dernier a alors le droit d'être informé à propos de cet incident et de ses conséquences (éventuelles).

Voir également à ce sujet, la question relative à la franchise dans cette même rubrique.

Un incident (appelé event en langage international) est un événement non intentionnel pouvant entraîner un risque de dommage au patient, qui a causé ou aurait pu causer un dommage au patient, ou le pourrait (encore).

Le fait qu'un prestataire de soins ne pourrait pas parler d'incident avec le patient est un malentendu largement répandu. Le prestataire doit, toutefois, s'en tenir aux faits médicaux et s'abstenir de toute interprétation et déclaration d'ordre juridique. Communiquer correctement sur l'événement peut prévenir ou dissiper les malentendus et la méfiance. Toute perturbation de la relation de confiance entre le prestataire de soins et le patient peut entraîner d'importantes conséquences émotionnelles et juridiques. Manifestement, les malentendus et la méfiance provoquent un durcissement des points de vue et sont à l'origine de plaintes et de demandes d’indemnisation. Finalement, une communication ouverte est dans l'intérêt de chaque partie.

Vous devez impérativement vous préparer correctement à l'entretien avec le patient et trouver le ton le plus approprié. Il est impossible de résumer en quelques mots la méthode la plus efficace. AMMA organise, à ce sujet, des présentations pour les médecins et autres prestataires de soins. Contactez votre account manager. 

Prévenez AMMA dans les plus brefs délais dans les cas suivants :

  • un incident ou dommage susceptible d'entraîner une demande d'indemnisation, au vu de ses conséquences graves et concernant l'une des situations suivantes : accouchement, nouveau-né, enfants jusque 5 ans, chirurgie de la tête, du cou ou du dos, infection nosocomiale avec risque d'invalidité ou de décès, tout cas de décès ou d'incapacité de travail (éventuellement) permanente 
  • une plainte, écrite ou orale, vous permettant de déduire qu'elle pourrait entraîner une demande d'indemnisation
  • la réception d'une demande d'indemnisation 
  • une plainte déposée à la police 
  • une enquête pénale avec constitution de partie civile 
  • un appel de la police ou d'un juge d'instruction en tant que témoin ou suspect 
  • une citation à comparaître 
  • une plainte relative à un (quasi-)incident déposée auprès de l'Ordre des Médecins ou d'une autre instance disciplinaire 
  • un courrier du Fonds des Accidents Médicaux 
  • un courrier d'un avocat 
  • un courrier d'un assureur en protection juridique 
  • un courrier du médecin conseil de la mutualité 
  • un courrier du service juridique de la mutualité
  • un courrier d'une organisation étrangère souhaitant obtenir une indemnisation pour le dommage.

Dans chacun de ces cas, il est impératif de prévenir AMMA au plus vite. Informer AMMA rapidement, nous permet de vous conseiller immédiatement sur les actions à entreprendre. Si nécessaire, nous mènerons une enquête afin de déterminer les causes, l'ampleur et les conséquences du dommage, nous réunirons des preuves et, dans la mesure du possible, nous tenterons de limiter le dommage ensemble avec vous.  

En Belgique, les patients qui estiment pouvoir prétendre à une indemnisation consécutive à une faute commise par le prestataire de soins, doivent traditionnellement fournir une triple preuve : une faute doit être avérée, il doit y avoir préjudice et il doit exister un lien de cause à effet entre la faute et le préjudice.

Ce système traditionnel a donné lieu, dans le passé, à diverses critiques.

La loi du 31 mars 2010 relative à l’indemnisation des dommages résultant de soins de santé (créer lien vers loi) a créé un Fonds des Accidents Médicaux (FAM) chargé d’intervenir pour donner un avis et éventuellement octroyer une indemnisation pour les patients qui estiment avoir subi un dommage causé par une prestation de soins de santé.

Le dommage subi pour lequel le patient peut introduire une demande au FAM doit répondre à trois conditions cumulatives :

  • Le dommage découle d’un fait survenu à partir du 2 avril 2010.
  • Le dommage est causé par une prestation de soins de santé.
  • Le dommage est causé :
    - soit par un fait engageant la responsabilité d’un prestataire de soins. Si le FAM est d’avis que le prestataire de soins est responsable, il invitera AMMA ou le prestataire de soins lui-même à indemniser le dommage, même le plus léger. Dans certains cas limitatifs, le FAM indemnise lui-même le demandeur.
    - soit par un accident médical sans responsabilité ; Le FAM  indemnise alors le demandeur uniquement si l’accident ne résulte pas de l’état du patient et qu’il entraîne pour celui-ci un dommage anormal et grave.

On parle d'un système à deux voies. celle devant le Fonds et la voie judiciaire. Le patient peut opter pour le système de son choix et en changer en cours de procédure. Il n’est toutefois pas possible de cumuler les indemnisations des deux systèmes.

AMMA organise pour les personnes intéressées des présentations sur le fonctionnement du Fonds des Accidents Médicaux. Contactez votre account manager pour plus d'informations.

L'article 8 de la Loi relative aux droits du patient  du 22 août 2002 (M.B. du 26 septembre 2002) stipule que le patient a le droit de consentir librement à toute intervention du praticien professionnel, moyennant information préalable. Les informations concernant notamment l'objectif, la nature, le degré d'urgence, les contre-indications, les effets secondaires, les risques inhérents à l'intervention, les alternatives possibles, et finalement les conséquences financières doivent permettre au patient de prendre une décision réfléchie avant de consentir à une intervention. Ce droit d'être informé et l'obligation de consentement sont conjointement dénommés 'consentement éclairé' ou 'informed consent'.

Un patient correctement informé sera plus coopératif dans le cadre de son traitement. En outre, les prestataires de soins qui se concertent sur les informations et en font mention dans le dossier du patient, évitent de faire deux fois le travail ou d'omettre des informations et réduisent ainsi le risque de malentendus et de problèmes pour le patient. Cet aspect revêt non seulement une grande importance pour le patient, mais aussi pour les prestataires de soins concernés. Dès que le patient est informé sur le traitement proposé, ses alternatives éventuelles et les risques liés à chaque intervention médicale, il est en mesure d'opérer un choix réfléchi et donne son consentement. Il accepte donc un échec éventuel de cette intervention.

Informer les patients, se concerter avec les collègues et noter les informations dans le dossier du patient, sont des activités, bien entendu, chronophages. Mais pensez au temps que vous fera perdre un incident, une plainte, une demande d'indemnisation ou même une procédure judiciaire (civile, pénale ou disciplinaire), sans compter la charge émotionnelle et l'incertitude que ce type de situation engendre.

L'absence d'informations suffisantes ou de toute autorisation, est un argument supplémentaire, régulièrement invoqué dans le cadre des procédures. Le recours au devoir d'information et surtout son inscription dans le dossier du patient, renforcent considérablement la position du prestataire de soins en cas de procédure judiciaire.

En règle générale, le devoir d'information est plus étendu si l'intervention est plus importante, si le risque est plus élevé ou susceptible de se produire, si l'intervention est moins nécessaire, si plusieurs alternatives sont possibles et s'il s'agit d'une nouvelle méthode peu appliquée et/ou controversée.

La Loi relative aux droits du patient lui confère le droit de consentir librement à toute intervention du praticien professionnel moyennant information préalable. En cas de procédure, le patient est encore tenu de prouver que vous ne l'avez pas suffisamment informé. N'oubliez pas de noter dans le dossier du patient les informations que vous lui avez transmises, de préférence en mentionnant une brochure qui lui a été remise (titre et numéro de référence). Dans des cas plus spécifiques, le patient devra recevoir des informations plus précises, lesquelles devront, dès lors, apparaître également dans son dossier. Dans le cadre de certaines interventions, il est recommandé de faire signer un formulaire d'autorisation. 

Ce vaste sujet ne peut être résumé en quelques mots dans le présent document. AMMA organise à ce propos des présentations pour les médecins et autres prestataires de soins. Contactez votre account manager. 

Si la volonté du patient ou de son représentant ne peut être clairement établie lors d'une situation d'urgence, le prestataire de soins sera tenu de procéder à toutes les interventions directement requises dans l'intérêt de la santé du patient. Le prestataire de soins en fait mention dans le dossier du patient et agit, dès que possible, selon les dispositions légales.

Ne promettez pas l'impossible. Une bonne information contient aussi les attentes réalistes que l'on peut avoir de l'intervention proposée. En effet, la plupart des interventions médicales impliquent une obligation de moyen. Par exemple, dans le cadre d'une opération plastique et réparatrice, il est toujours bon de rappeler clairement que le chirurgien intervient uniquement avec les moyens et connaissances modernes dont il dispose pour tenter d'obtenir le résultat souhaité par le patient. Il ne garantit jamais le résultat ni un déroulement sans encombre.

Une symétrie parfaite n'est jamais assurée lors d'opérations réalisées sur deux côtés. Une intervention complémentaire s'avère parfois nécessaire avant d'obtenir un résultat final optimal. Des hospitalisations répétées peuvent engendrer des frais supplémentaires à charge du patient.

Vous pouvez, par exemple, vous en assurer en lui demandant de reformuler avec ses propres mots les informations transmises. Tenez compte des barrières émotionnelles, culturelles ou linguistiques éventuelles. Prenez en considération les capacités de compréhension du patient et informez-le suffisamment à l'avance (de sorte à lui laisser tout le temps nécessaire pour réfléchir) et de préférence de différentes manières.

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